Telle une anamorphose architecturale, le projet est une réinterprétation subtile de l'image de la pagode traditionnelle et des terrasses de cultures typiques du pays. Tantôt l'un tantôt l'autre, le bâtiment revêt l'apparence de deux symboles forts qui marquent le paysage népalais. Depuis le bas de la parcelle, au sud-est, le projet s'apparente à une pagode dont les trois niveaux sont marqués par des toitures identiques. En se soustrayant à ce point de vue, l'édifice vertical se déconstruit peu à peu. Les murs, situés sur des plans et des niveaux différents, se succèdent et s'étendent sur la profondeur du terrain. Le nouveau centre communautaire parasismique est issu de matériaux locaux et de techniques constructives facilement reproductibles. Tant dans son usage que dans sa construction, il est un lieu de rassemblement et de convergence des savoir-faire locaux.